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Le SNJT appelle les présidences de la République et du gouvernement à rompre avec la discrimination entre journalistes

 Quatorze est le nombre des agressions ayant ciblé les journalistes durant le mois de décembre 2019, en plus de 8 cas de harcèlement et 3 interdictions d’exercer imposées aux professionnels du secteur.

Dans son rapport, l’unité d’observation au centre de la sécurité professionnelle relevant du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) précise que les agressions ont visé 23 journalistes et 8 photographes (10 femmes et 21 hommes).
Les agressions ont été commises par, notamment, les membres de la Garde présidentielle et les sécuritaires ainsi que les supporters de clubs sportifs, des députés, des fonctionnaires publics, des employés dans des établissements médiatiques, des syndicalistes et des artistes.
Le SNJT déplore, également, 18 signalements révélés directement aux parties intéressées ou publiés sur les réseaux sociaux, outre les cas d’observation de terrain.
Le Syndicat appelle les présidences de la République et du gouvernement à rompre avec les politiques de discrimination entre les journalistes et à fournir les informations aux journalistes et garantir, ainsi, le droit de toutes les institutions de presse, sans distinction, à travailler dans de meilleures conditions.
Le SNJT appelle aussi le parlement à revoir sa stratégie de travail et à mettre en place un plan de communication qui respecte le droit du citoyen d’accéder à l’information et le droit du journaliste à les obtenir et les collecter.
S’adressant aux associations sportives, le syndicat souligne la nécessité, pour les supporters et les citoyens de façon générale, de respecter la nature du travail journalistique.