L’ONG Amnesty International a annoncé dans un communiqué diffusé dans la soirée de vendredi 20 octobre 2023, avoir des informations « sur des attaques israéliennes illégales, y compris des attaques indiscriminées, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles et doivent faire l’objet d’une enquête en tant que crimes de guerre ».
Des images satellite analysées
Amnesty International indique, dans son communiqué qu’elle s’est entretenue avec des survivants et des témoins oculaires, qu’elle a analysé des images satellite et vérifié des photos et des vidéos pour enquêter sur les bombardements aériens menés par les forces israéliennes entre le 7 et le 12 octobre, « qui ont causé d’horribles destructions et, dans certains cas, anéanti des familles entières ».
« Dans leur intention déclarée d’utiliser tous les moyens pour détruire le Hamas, les forces israéliennes ont fait preuve d’un mépris choquant pour les vies civiles. Elles ont pulvérisé rue après rue des immeubles résidentiels, tuant des civils à grande échelle et détruisant des infrastructures essentielles, tandis que de nouvelles restrictions font que Gaza manque rapidement d’eau, de médicaments, de carburant et d’électricité », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.
Elle affirme que « les déclarations des témoins oculaires et des survivants » on permis de démontrer à plusieurs reprises comment les attaques israéliennes ont décimé les familles palestiniennes, causant de telles destructions que les proches survivants n’ont plus que des décombres pour se souvenir de leurs proches ».
Aucune preuve de la présence de combattants
L’ONG accuse aussi l’armée israélienne de tenter de justifier ses actions sous de faux prétexte. « L’armée israélienne affirme qu’elle n’attaque que des cibles militaires, mais dans un certain nombre de cas, Amnesty International n’a trouvé aucune preuve de la présence de combattants ou d’autres objectifs militaires à proximité au moment des attaques », poursuit l’organisation.