La Hadhra est une création esthétique dont la première version remonte à l’année 1993.
C’est un Work in Progress car à chaque version tout peut changer, de la gestuelle des danseurs, à la manière avec laquelle les chanteurs interprètent les chants soufis qui sont présents dans notre quotidien mais qui sont revisité dans ce travail qui va leur permettre de voyager à travers la Radio la télévision en touchant des millions de personnes ".
C’est ce qu’a a annoncé Fadhel Jaziri lors d’une conférence de presse organisée mercredi 08 août 2018 pour présenter son spectacle programmé au théâtre romain de Carthage jeudi 09 août à 22h00.
En effet, depuis sa création la "Hadhra " a été reprise par plusieurs producteurs tant elle a suscité l’intérêt et touché les Tunisiens au plus profond de leur être.
Cette nouvelle version de Fadhel Jaziri est en quelques sorte, le prolongement d’un projet à la fois esthétique et sociologique sur un matériau oral qui a traversé le temps sorti de ses ghettos confrériques pour épouser la modernité sans pour autant perdre sa force ni sa fonction.
" Nous avons gardé l’âme authentique de la Hadhra des années 90 qui reflète notre riche patrimoine soufi et l’identité commune tunisienne dans ce nouveau spectacle qui sera bien soutenu par de nouveaux morceaux et instruments modernes» a fait savoir Fadhel Jaziri
Au menu ainsi des célèbres chansons à l’instar de" Jaret Al Achwaq " " Ellil Zahi ", " Nadou Lbabakom " "Belahsen" , " Rayess Labhar" et tant d’autres chants vont résonner dans les gradins du théâtre romain de Carthage avec la participation d’une centaine d’artistes entre danseurs et percussionnistes et solistes.
" LA Hadhra " est un travail d’équipe au niveau de l’écriture, de la mise en scène, de la danse et du chant confrérique l’objectif étant de préserver et valoriser le patrimoine culturel national soufi ", a précisé Fadhel Jaziri.