Les équipes de la plateforme de messagerie instantanée WhatsApp ont récemment découvert une faille majeure, permettant d’espionner un téléphone par le biais d’un simple appel, a révélé lundi le Financial Times.
Un logiciel espion, créé par un "acteur aux technologies avancées", s'est servi d'une faille dans l'application de messagerie instantanée WhatsApp pour prendre le contrôle des téléphones portables, affirme le Financial Times. Un correctif supprimant la brèche a été déployé lundi 13 mai.
Selon le média britannique, cette faille a été exploitée par le logiciel Pegasus, conçu par l’entreprise israélienne NSO Group, l’une des firmes les plus avancées en matière de développement de logiciels de surveillance.
Selon un porte-parole de Facebook, cette faille permettait à quiconque d’espionner l’ensemble de l’activité d’un téléphone portable, par un simple appel. Et ce, même si la victime n’a pas pris le temps d’y répondre.
L'entreprise n'a pas révélé combien de smartphones ont été infectés parmi les 1,5 milliard d'utilisateurs.