Les agents de Tunisie Autoroutes ont entamé hier, dimanche 12 février à Zéro H, une grève qui se poursuit jusqu’au 14 février 2023, pour réclamer la libération du Secrétaire Général du Syndicat, Anis Kaâbi, placé en détention, suite à une plainte intentée par le représentant juridique de Tunisie Autoroutes, pour '' des accusations liées à des préjudices portés à l’administration et à d’importants dégâts financiers subis par la société ''.
Ce débrayage intervient à l’issue de l’échec de la séance de négociations qui s’était tenue mercredi 08 février, à l’inspection générale du travail au siège du ministère des Affaires sociales.
La délégation syndicale s’était attachée à cette grève, pointant « le non-respect du droit syndical, et la poursuite de l’arrestation du SG du syndicat spécifique de Tunisie Autoroutes ».
Rappelons que le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis avait émis le 02 février un mandat de dépôt, contre le Secrétaire Général du syndicat en question.
