L'Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins (OTJM) a annoncé une grève générale de cinq jours à partir de demain, suivie d’un boycott des stages à compter du 1er juillet, en dépit de la récente revalorisation de leur prime.
Les jeunes praticiens dénoncent des conditions de travail jugées injustes, en particulier des gardes et astreintes non rémunérées ou payées symboliquement, une situation qu’ils qualifient d’ inacceptable ''.
Au cœur de leurs revendications figure également l’annulation de l’année de service civil obligatoire, imposée selon eux ''dans des conditions extrêmes, dans des régions mal équipées, et en l'absence d’encadrement médical ''.
L’OTJM appelle à une réforme en profondeur du parcours professionnel des jeunes médecins. Elle réclame des règles de titularisation, de spécialisation et d’accès aux postes plus justes, transparentes et équitables, estimant que le système actuel freine leur progression et ne reconnaît pas à sa juste valeur leur engagement.
Malgré quelques concessions de la part des autorités, les jeunes médecins maintiennent donc la pression et rappellent que le bien-être des soignants est un pilier essentiel pour un système de santé performant.