Le président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, Bassem Trifi, a annoncé dans un post publié vendredi 3 octobre sur sa page Facebook que la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Nabeul avait rendu, mercredi 1er octobre 2025, un jugement de condamnation à mort contre un homme suite à des publications sur Facebook.
Selon Trifi, les accusations portaient sur des propos jugés « odieux » envers le président de la République, une tentative de remise en cause des institutions de l’État, ainsi que la diffusion de fausses informations visant un fonctionnaire public.
Il a ajouté que le pôle antiterroriste s’était retiré du dossier, constatant l’absence de caractère terroriste des faits. ''Suite au jugement, le magistrat a été muté et son rôle dans l’affaire retiré '', a précisé Trifi.
