Anouar Ben Hassan, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), a indiqué que le Conseil de l’Instance a décidé de considérer le président démissionnaire, Mohamed Tlili Mansri, en tant que président chargé de la gestion des affaires courantes jusqu’au 15 octobre prochain.
Si le parlement ne parvient pas à élire un nouveau président au terme de cette date, a-t-il ajouté, le Conseil de l’Isie procèdera à l’élection d’un nouveau président qui assurera la fonction de président par intérim. Ce dernier bénéficiera de toutes les prérogatives jusqu’à l’élection d’un nouveau président par l’Assemblée des représentants du peuple.
Le 28 juillet dernier, une plénière de l’ARP consacrée à l’élection du nouveau président de l’Isie a été levée faute de quorum. Seuls 76 députés étaient présents, alors que le vote exige un total de 109 députés pour atteindre le quorum.
Début juillet, Mohamed Tlili Mansri avait présenté sa démission suite à des différends avec les membres du Conseil de l’Instance.
Le 28 mai 2018, le Conseil de l’Isie avait décidé la révocation de Mansri de son poste, lui reprochant des défaillances enregistrées lors des élections municipales du 6 mai 2018.
Ben Hassan a, dans ce sens, indiqué que le Conseil de l’Isie a accepté de transmettre le rapport présenté par Mansri, président démissionnaire de l’Isie, aux structures de contrôle interne et externe de l’Instance pour vérifier les lacunes qu’il a citées.
Dans ce rapport, Mansri répond aux membres du conseil de l’Isie et évoque des présomptions de corruption au sein de l’Instance.