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Mehdi Jomaa :la Tunisie a besoin d’un nouveau contrat national

 Le président du Badil Ettounsi Mehdi Jomaa, a déclaré lors d’un meeting populaire organisé aujourd’hui à Sidi Bouzid dans le cadre des préparations aux prochaines élections le besoin de la région de développer l’agriculture, le tissu industriel et les industries de transformations afin de trouver des solutions pour le chômage des jeunes et de renforcer les mécanismes de leurs formations et d’encadrement selon les caractéristiques du développement de la région.

A Mehdi Jomaa d’ajouter l’importance de suivre des politiques incitatives du secteur privé à travers la résolution des problèmes fonciers et le développement de l’infrastructure et les services afin que Sidi Bouzid devienne la locomotive de développement agricole de la région tout en tenant l’ETAT comme responsable du retard du processus de développement de la région et du retard de réponses aux revendications sociales.
Mehdi Jomaa a valorisé à cette occasion le rôle joué par la région durant toutes les étapes historiques de la Tunisie, commençant par la bataille de libération jusqu’à la mise en échec de l’état de non droit et à la révolution puis à la concrétisation du projet démocratique.
En abordant la situation sociale et économique du pays Mehdi Jomaa a insisté sur le fait que la dégradation du système économique et l’échec du gouvernement actuel dans la réalisation des promesses, le lancement des grandes réformes et la réalisation des attentes des tunisiens incite la Tunisie à aller vers une nouvelle alternative au système actuel porteur d’un projet de sauvetage et de réformes et de reconstruction.
Mehdi Jomaa a lancé un appel de la dernière chance c’est « l’appel de la dernière chance de Sidi Bouzid » aux différentes forces politiques modernistes et progressistes qui plaident pour le développement et la réforme afin de se réunir autour d’un front électoral unifié qui constitue une alternative au fractionnement actuel tout en responsabilisant tous les acteurs pour ne pas être aller vers des consensus sérieux et rapides qui les contracteraient autour d’une vision, d’un programme et d’une équipe de travail pour que la majorité de la société devienne une majorité au gouvernement, de rendre son équilibre à la scène politique et d’envoyer un message fort de regroupement pour les prochaines élections.
Concernant la dégradation sociale et économique Mehdi Jomaa a affirmé que la Tunisie a besoin d’un nouveau contrat national qui prend en compte les dimensions économiques et les revendications sociales et qui préserve les droits et libertés ainsi que les acquis de l’Etat moderne démocratique.
Finalement, Mehdi Jomaa a exhorté l’Etat à apaiser le climat politique afin de pouvoir organiser des élections libres et transparentes dont les résultats ne peuvent être remis en cause et que cela ne peut être fait qu’en garantissant la neutralité de l’administration, l’indépendance des médias et la non instrumentalisation de l’appareil de l’état pour des fins politiques ou personnelles.