a Première ministre Jacinda Ardern a annoncé cette mesure, entrée en vigueur ce jeudi, après qu'un suprémaciste blanc a tué 50 personnes dans un attentat contre deux mosquées.
La Première ministre de Nouvelle-Zélande a annoncé ce jeudi l’interdiction des armes semi-automatiques et fusils d’assaut, après l'attentat d'un suprémaciste blanc contre deux mosquées de Christchurch, le 15 mars. Cinquante personnes ont été abattus dans cette double attaque, la totalité d'entre elles étant désormais identifiées.
Jacinda Ardern avait promis immédiatement après le carnage un durcissement d’une législation qui avait permis au tueur d’acheter en toute légalité l’arsenal ayant servi à l’attaque, y compris des armes semi-automatiques.
'Toutes les armes semi-automatiques utilisées dans l’attaque terroriste de vendredi seront interdites dans ce pays', a déclaré la cheffe du gouvernement en détaillant toute une panoplie de mesures qui concrétisent sa promesse. Les chargeurs à grande capacité et autres dispositifs qui permettent des tirs plus rapides seront également hors la loi.
La réforme de la législation sera présentée au Parlement début avril mais dans l’intervalle, des mesures provisoires empêcheront toute ruée sur les armes, ce qui signifie qu’une interdiction de facto est déjà en vigueur.
L’attaque a provoqué de nombreux débats, tant en Nouvelle-Zélande qu’à l’étranger, sur l’accès aux armes et l’utilisation des réseaux sociaux par les extrémistes.