La présidence de la République a affirmé que "la position de la Tunisie indéfectible sur la question palestinienne et le droit du peuple palestinien à l'autodétermination n'a pas changé".
Elle a souligné, dans une mise au point dont l'agence TAP a reçu une copie lundi soir, que "La Tunisie est attachée à la légitimité et, au droit palestinien, à sa souveraineté et à l'indépendance de sa décision", affirmant que "ceux qui persistent dans la calomnie et le dénigrement, l'histoire ne manquera pas de les dénoncer".
Dans cette mise au point, intervenant suite à la polémique qui a accompagné le limogeage du représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Organisation des Nations Unies, la présidence de la République a ajouté que "la Tunisie n'a cédé ni aux marchandages, ni aux pressions, car lorsqu'elle défend le droit, elle ne prend en considération que le droit légitime... le droit du peuple palestinien n'étant pas une marchandise passée au solde du compte de pertes et de profits". Elle a souligné que "le droit des peuples à l'autodétermination est un principe fondamental approuvé par le droit international, et ni l'occupation ni les tentatives de donner une fausse légitimité à cette occupation ne peuvent le changer".
En réponse à la critique de la décision de démettre de ses fonctions le représentant de la Tunisie et aux affirmations selon lesquelles des pressions auraient été exercées avant la prise de cette décision, la présidence a noté que "celui qui a initié le projet de résolution du Conseil de sécurité (en allusion au délégué de la Tunisie à l'ONU, Moncef Baâti), et qui a été instruit en secret à partir de Tunisie, n'a pas cherché à faire aboutir ce projet".
"Celui qui a avancé le projet savait à l'avance qu'il rencontrerait l'opposition de plus d'un pays, et que son objectif, qui n'est caché à personne, était de porter atteinte à la Tunisie, et à son président en particulier, qui a affirmé à plusieurs reprises que le droit palestinien est un droit imprescriptible", ajoute la présidence.