Des acteurs influents du secteur privé et public ont assisté récemment à une table ronde organisée par le cabinet d’intelligence économique Oxford Business Group (OBG) au Mövenpick Hotel du Lac de Tunis, afin d’échanger sur les opportunités et les défis de la Loi Transversale adoptée en 2019.
La conférence, auxquels ont participé des intervenants de premier plan, a été réalisée en partenariat avec KPMG Tunisie et l’Union Internationale de Banques.
Zied Ladhari, député et ancien Ministre du Commerce et du Développement et de l’Investissement et responsable de l’élaboration de la Loi Transversale faisait partie du panel d’experts conviés par OBG Qualifiée de révolutionnaire lors de sa création, cette dernière vise, entre autres, à simplifier le processus de création d’entreprise, renforcer la gouvernance et faciliter l’accès au crédit.
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Si la loi a fait beaucoup de bruit au moment de sa promulgation, il est important de ne pas perdre de vue les opportunités qu’elle ouvre afin de garantir que le pays en récolte les bénéfices sur le long terme. Mohamed Mondher Ghazali, Directeur Général de l’UIB Tunisie, Mongi Safra, associé à KPMG Tunisie et Bechir Boujday, membre du Bureau Exécutif de l’UTICA, étaient également présents et se sont exprimés sur l’impact de la Loi Transversale sur leurs secteurs respectifs et sur l’économie tunisienne en général.
La promotion de l’investissement a occupé une place de choix dans les débats. La Tunisie se trouve à un moment charnière de son histoire et peut exploiter ses atouts et ses liens commerciaux étroits avec l’Europe pour devenir un partenaire commercial prospère en Afrique du Nord. Le secteur privé, en particulier, a un rôle décisif à jouer pour que les investissements étrangers continuent d’affluer vers le pays et de stimuler la croissance.
L’importance du secteur privé dans le financement des petites et moyennes entreprises a également été évoquée ainsi que les différentes formes d’investissement possibles dans les grands projets d’infrastructures.
Parmi ces derniers, les participants ont notamment appelé l’attention sur le projet de construction du port en eaux profondes d’Enfidha, qui devrait stimuler la croissance et doper l’industrie. Le retour attendu des multinationales et le potentiel des secteurs de l’aéronautique et de l’énergie renouvelable pourraient, dans un contexte plus favorable aux entreprises, participer à l’expansion de l’économie tunisienne.
S’exprimant lors de la table ronde, Souhir Mzali, Directrice Éditoriale Afrique à OBG, a déclaré que si la Tunisie avait été affectée par l’incertitude politique, en particulier au cours de l’année électorale 2019, l’adoption de la Loi Transversale et l’amélioration du climat des affaires en Tunisie étaient de bon augure pour la croissance à venir. 'À moyen terme, les efforts tels que la Loi Transversale, déployés afin de renforcer l’accès à des secteurs riches en opportunités, notamment ceux de l’industrie, des technologies et de l’énergie, ont un pouvoir d’attraction certain auprès des investisseurs. La Tunisie devra toutefois continuer à s’atteler aux problèmes qu’elle rencontre actuellement, comme la fuite des cerveaux et la dévaluation du dinar, si elle veut rester compétitive. '
Ces questions, et bien d’autres encore, seront abordées et approfondies dans le prochain rapport d’OBG sur la Tunisie, The Report Tunisia 2020, qui reviendra sur les progrès macroéconomiques de la Tunisie au lendemain de la formation d’un nouveau gouvernement.
La plus jeune démocratie du monde présente des capacités de développement considérables et des opportunités encore plus importantes, en particulier dans les secteurs de l’industrie, des TIC et de l’énergie. Attirer les investissements étrangers vers le pays sera donc décisif pour la croissance de la Tunisie au cours de cette décennie. The Report mettra en lumière les avancées réalisées par le pays ainsi que les défis qui restent à relever pour assurer une croissance durable.