National

La Tunisie réaffirme son attachement à promouvoir la liberté d’expression

 La Tunisie est attachée à consacrer et promouvoir la liberté d'expression et d'opinion, conformément aux articles de la constitution et aux engagements du pays à l'échelle internationale.

Dans un communiqué publié, dimanche, par le ministère des affaires étrangères à l'occasion de la célébration, le 3 mai, de la journée mondiale de la liberté de la presse, la Tunisie réaffirme que la liberté d'expression et l'accès à l'information constituent une pierre angulaire dans le système des droits de l'homme et des libertés ainsi que l'un des fondements essentiels de la démocratie et de la primauté de la loi.
Dans ce sens, la Tunisie insiste sur l'importance de préserver l'intégrité physique, la sécurité et la protection des journalistes contre toutes les formes de menace et de pression, rappelant qu'il n'y a pas de démocratie sans une presse libre.
Dans ce communiqué, la Tunisie souligne que la célébration de la journée mondiale de la presse, placée cette année sous le thème "l'information comme bien public", représente un rendez-vous important pour évaluer les réalisations accomplies et identifier les défis auxquels fait face le secteur notamment à la lumière des mesures exceptionnelles imposées par la crise sanitaire liée au coronavirus.
Dans ce cadre, la Tunisie réitère sa disposition à adhérer à tous les efforts internationaux et régionaux pour renforcer la liberté de la presse et développer des médias libres et responsables.
Selon le dernier rapport de Reporters Sans Frontières (RSF), la Tunisie est passée de la 72e à la 73e place dans le classement mondial de la liberté de la presse au titre de 2021.
Parmi les causes de la régression de la Tunisie dans ce classement, figure notamment le cadre législatif incomplet régissant ce domaine, a estimé le directeur du bureau Afrique du Nord de RSF, Souhaib Khayati.
De son côté, Amira Mohamed, vice-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), a indiqué que ce recul est dû essentiellement à la recrudescence des agressions contre les journalistes durant la dernière période.