International

Le Pakistan appelle l'ONU à prendre des 'mesures concrètes' concernant le Cachemire

 Le Pakistan a appelé les Nations Unies à prendre des "mesures concrètes" pour soutenir les droits fondamentaux des habitants du Cachemire, région qui cristallise les tensions avec l'Inde.

La radio d'Etat "Pakistan" a rapporté, jeudi, que le représentant d'Islamabad auprès des Nations Unies, Khalil-ur-Rahman Hashmi, s'est félicité lors d'une session tenue au siège de l'organisation internationale à New York, du travail fourni par les observateurs des Nations Unies qui alertent contre les violations incessantes des droits de l'homme commises par l'Inde dans le territoire du Jammu-et-Cachemire.
Il a, dans ce contexte, appelé la communauté internationale à condamner les violations perpétrées par l'Inde contre les habitants de la région contestée.
Le 5 août 2019, le gouvernement indien avait annoncé la révocation de l'autonomie constitutionnelle du Cachemire, après avoir abrogé l'article 370 de la Constitution, qui garantit l'autonomie de l’État du Jammu-et-Cachemire à majorité musulmane. L'article 370 de la Constitution indienne conférait un statut spécial au Jammu-et-Cachemire et autorisait le gouvernement de New Delhi à légiférer uniquement en matière de défense, affaires étrangères et communication dans la région contestée.
Le nom de « Jammu-et-Cachemire » est donné à la partie du Cachemire sous contrôle de l'Union indienne, qui réunit des groupes qui luttent, depuis 1989, contre ce qu'ils considèrent comme une "occupation indienne" de leur région.
Les habitants du Jammu-et-Cachemire exigent leur indépendance de l'Inde et veulent rejoindre le Pakistan, depuis que les deux pays ont obtenu leur indépendance du Royaume-Uni en 1947, et la division de la région à majorité musulmane entre Islamabad et New Delhi.
Le conflit du Cachemire trouve son origine dans la partition de l’Empire britannique des Indes, en août 1947, entre l’Inde et le Pakistan. Trois guerres ont éclaté entre les deux pays en 1948, 1965 et 1971, causant la mort de 70 000 personnes des deux côtés.