Culture et art

L’Orchestre National de Barbès enflamme la scène du Festival de Hammamet

 Une énième soirée musicale s’ajoute aux dates du festival International de Hammamet. La troupe de l’Orchestre National de Barbès s’est emparée de la scène du théâtre plein-air de la ville, faisant danser un public amoureux de leurs chansons. Le mélange occidental, sonorités algériennes et Gnawa ont fait de cette soirée une réussite. Le retour s’est fait convenablement depuis 12 ans d’absence. Ces mêmes musiciens restent charmés par l’authenticité et la beauté du lieu et nous le font savoir sur scène et lors du point de presse. 

L’ONB existe depuis plus de 25 ans et a 1000 concerts à son actif dans le monde. Sa touche musicale mêle sons de l’Afrique du nord comme le Chaâbi, Raï, Gnawa, Rock, Reggae ou le Ska Cuivré.  Leur concert a duré plus d’1h30 à Hammamet, assuré par une dizaine d’artistes, qui sont connaisseurs de phrases et de mots doux lancés au public présent. Des artistes adorateurs de danse, de voix prenantes et d’instruments. 
Expressions en tout genre, voix retentissantes et musique nouvelle font de l’ONB une attraction idéale scénique et sonore. Mehdi Askeur est à l’accordéon et au chant, Taoufik Mimouni est au clavier et au chant et Kamel Tenfiche à la percussion et au chant ont accordé quelques minutes aux journalistes après leur concert du FIH. 
 
« Un retour de magie » qui a jailli du public, principalement. Rien n’a changé depuis 12 ans, pas une ride. » Déclare le trio enthousiaste. Le répertoire de l’ONB fait la promotion de la musique maghrébine et de sa richesse en perpétuelle mutation. La création de l’Orchestre a eu lieu en 1995. En attendant, leur prochain disque sort en 2023. Ils passeront à l’enregistrement très bientôt. Des membres comme Youssef Boukella à la basse, Ahmed Bensidhoum à la Derbouka, Fathallah Ghoggal à la guitare, Maamoun Dehhane à la batterie, Khliff Miziallaoua à la batterie, Arnaud Forrestier au clavier et Basile Théoleyre à la trompette entretiennent l’existence de l’Orchestre.
Le prochain rendez-vous au FIH aura lieu avec Leila Toubel, et son monodrame scénique « Yakouta ».