Culture et art

Clôture du forum international ''INSANIYYAT ''

 Cette journée de clôture du Forum international des Sciences humaines et sociales, ''Insaniyyat '',samedi 24 septembre 2022, a été marquée par la cérémonie de remise des prix ''Savoirs partagés '' et Prix ''Insaniyyat '' qui sont revenus, pour le premier au professeur d’université Mohamed Salaheddine Chérif pour ses recherches sur la théorie de la critique linguistique, pour celui de langue arabe, et à Hamadi Redissi pour ses recherches au sujet de l’Etat et la démocratie, la religion et le pouvoir, la relation entre le religieux et le politique, sous une vision moderniste et la manière de moderniser l’Islam, pour les recherches de langue française.

Quant au ''Prix Insaniyyat '', il est revenu ex-aequo à Jocelyne Dakhia pour ses études et recherches sur le rôle des musulmans dans l’histoire de l’Europe et l’impact interculturel autour de la Méditerranée, et à Olga Lezzini pour ses études sur l’histoire de la philosophie arabo-islamique dans une relecture de la linguistique à ce sujet, traitant de la traduction dans différentes langues d’une part, et de l’intégration des concepts dans la philosophie.
Par la suite, c’est une intervention sur le thème « Quelle contribution des Sciences humaines et sociales au développement de nos sociétés », présentée par les professeurs Ahmed Djebbar, de l’Université de Lille (France), Hamadi Redissi, de l’Université de Tunis, et Eric Vallet, de l’Université de Strasbourg.
Chacun de ces intervenants a traité un volet des Sciences humaines et leurs retombées sur la société, et ce, à différents niveaux d’ordre économique, politique, sociologique ou culturel. 
 
Pour revenir à l’événement en soi, ce sont cinq jours durant, du 20 au 24 septembre 2022, que la Tunisie a vécu au rythme du Savoir, de la réflexion, de la recherche et des rencontres à tous les niveaux et de tous les thèmes, et ce, à l’occasion de la tenue de la première édition du Forum international des Sciences humaines et sociales,'' Insaniyyat ''.
Ce Forum, élaboré par les Universités de La Manouba, de Tunis et celle de Tunis-Al-Manar, a rassemblé quelque 1300 chercheurs, universitaires et artistes, venant de 35 pays du pourtour méditerranéen, du Maghreb, du Machrek, de l’Europe, de notre continent l’Afrique et d’ailleurs.
Un événement de haut niveau, d’envergure internationale et de haute valeur intellectuelle, scientifique et académique et auquel ont contribué d’éminents chercheurs, professeurs, académiciens et enseignants 
Des journées qui ont été extrêmement denses, avec un rythme soutenu, de par le nombre impressionnant d’ateliers, de tables rondes, de rencontres, de symposiums et de riches débats, auxquels il faudra ajouter les innombrables manifestations culturelles dans diverses disciplines.
Et au total, ce sont 21 conférences, 41 tables rondes, 16 ateliers de formation et pas moins de 250 ateliers de recherche qui ont meublé ces journées et se sont déroulés au Campus universitaire de La Manouba et à la Cité de la Culture Chedly Kelibi, à Tunis.
 

 
Ce Forum a été axé sur quatre grands chapitres qui sont :''Les Sciences humaines et sociales au Maghreb et ailleurs '', le ''Symposium interdisciplinaire : perspectives croisés sur les CriseS '', le '' Congrès international Insaniyyat des études sur le Moyen-Orient, l’Afrique et la Méditerranée '', '' Rencontres thématiques sur les Humanités numériques, la traduction, l’édition multilingue, le dialogue SHS-Société et les Arts, Culture et Cinéma ''.
Cela en plus d’un festival du film ''Film Insaniyyat '', des foires du livre, un éco-village, le congrès de l’IAMES et des manifestations musicales et artistiques.     
Les objectifs de ce Forum international ont été clairement fixés, s’agissant d’ouvrir un espace de débat entre diverses approches  universitaires autour de l’actualité de la recherche dans les différentes sciences humaines et sociales, de favoriser les échanges entre universitaires, jeunes chercheurs et artistes, de sphères linguistiques et de cultures différentes, et en premier lieu, de défendre la place des sciences humaines et sociales dans la vie de la cité.
Car, il s’est avéré à la lumière de bon nombre de ces interventions et débats que les sciences humaines et sociales doivent avoir la place et l’intérêt qu’elles méritent si l’on sait le rôle indispensable qu’elles jouent dans l’évaluation des diverses  situations sociales vécues et les solutions qu’elles peuvent leur apporter.