Le Front de Salut national annonce entamer un sit-in ouvert à son siège, à partir de cet après-midi du lundi 27 Mars, jusqu’à ce que l’on accède à deux revendications.
Le chef de file de cette coalition d’opposition, Ahmed Néjib Chebbi, a affirmé, ce matin lors d’un point de presse, que « ces deux revendications sont forumulées, dans la perspective de la demande de la remise en liberté des prisonniers, sans plus tarder ».
Le FSN réclame, en premier lieu, que « le porte-parole officiel du tribunal s’exprime et dire quelles sont les raisons qui font que nombre de personnalités nationales soient placées en détention depuis plus d’un mois. Quels sont les actes matériels criminalisés dont découlent l’accusation de complot contre la sûreté de l’Etat ou l’accusation de terrorisme qui leur sont imputés », a-t-il souligné.
La deuxième revendication est de reconnaitre leur statut en tant que prisonniers politiques. « Le prisonnier politique est celui qui est détenu pour ses idées politiques ou activités politiques pacifiques, ce qui le distingue de celui rendu coupable de crimes de droit commun, lesquels comportent une atteinte contre les personnes, les biens…. »
La loi régissant les prisons classe les détenus, selon les accusations qui leur sont adressées, et les types des crimes qu’ils ont commis, a-t–il indiqué, signalant que « ces prisonniers devront faire l’objet d’un traitement spécifique, propre à cette catégorie ».
