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Espagne, Irlande, Slovénie et Norvège réitèrent leur soutien à la solution à deux États pour la Palestine

 L’Espagne, l’Irlande, la Slovénie et la Norvège ont réaffirmé mercredi leur engagement en faveur de la mise en œuvre d’une solution à deux États, un an après avoir officiellement reconnu l’État de Palestine.

"Nous nous sommes réunis pour renouveler et renforcer l’engagement international en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États et du principe selon lequel seul un État palestinien viable et contigu, avec des frontières internationalement reconnues, comprenant Gaza et la Cisjordanie et ayant Jérusalem-Est pour capitale, peut pleinement répondre aux aspirations nationales légitimes ainsi qu’aux besoins de paix et de sécurité des peuples palestinien et israélien", ont déclaré les ministères des Affaires étrangères des quatre pays dans un communiqué conjoint.
Le texte qualifie la mise en œuvre de la solution à deux États et la reconnaissance de la Palestine de "moralement juste", tout en créant "l’élan nécessaire" pour raviver l’esprit de cette solution.
Le communiqué souligne que la Conférence de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États, prévue le 17 juin, offrira "le plus haut degré de légitimité internationale" ainsi qu’un "cadre approprié" pour mettre en œuvre cette solution.
"Nous rappelons que la reconnaissance est une étape supplémentaire vers la mise en œuvre de la solution à deux États, et nous appelons tous les membres de la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour en faire une réalité, y compris la reconnaissance individuelle de la Palestine et d’Israël par ceux qui ne l’ont pas encore fait, l’adhésion de la Palestine à l’ONU, et le soutien à un accord entre les parties, menant à une reconnaissance mutuelle entre la Palestine et Israël", poursuit le communiqué.
Enfin, il rappelle à la communauté internationale son « obligation » de changer les dynamiques actuelles sur le terrain qui perpétuent un « cycle sans fin de violence et de dévastation ».