Quatorze voix pour. Une voix contre. La résolution est donc rejetée. C’est sur ce symbole antidémocratique que s’est achevée jeudi la 10.000e réunion du Conseil de sécurité, à l’issue d’un vote sur un texte exigeant l’instauration d’un cessez-le-feu à Gaza.
Les États-Unis, seul pays à voter contre, ont jugé que la résolution '' ne reconnaît pas le droit d’Israël à se défendre ''.
La représentante américaine l’a même accusée de '' légitimer à tort la propagande du Hamas '', le groupe responsable de l’attaque du 7 octobre 2023, précisément à l’origine du conflit actuel. '' Cette guerre pourrait prendre fin aujourd’hui si le Hamas libérait les otages et déposait les armes '', a affirmé Washington, accusant en outre ce dernier de détourner l’aide humanitaire et d’ « instrumentaliser la vie des civils à Gaza afin de détruire Israël ''.